La caisse primaire d’assurance-maladie a finalement contacté le « Quotidien » au lendemain de la publication de cet article, jeudi 13 mars, afin d’expliquer les raisons pour lesquelles les médecins de son ressort ont reçu le courrier polémique. Le département des Hauts-de-Seine, avec un taux de télétransmission de 87 %, « n’est pas très dynamique », fait valoir la caisse. À titre de comparaison, les médecins des Alpes-Maritimes télétransmettent à 95 %. La CPAM assure que le courrier envoyé à une valeur « d’incitation à la télétransmission et non de pénalisation » des professionnels de santé.
La CPAM « n’accepte » plus les feuilles de soins non télétransmises, peut-on lire. Mais cette phrase n’est pas à prendre au pied de la lettre, tempère la caisse. « Il n’y a pas de rejet des feuilles de soins "papier". On les prend, il n’y a pas de problème. » Dernière précision : les médecins ayant reçu le courrier (dont le nombre reste inconnu) n’ont pas été sélectionnés pour leur mauvais comportement. « Il s’agit d’un envoi automatique », assure la CPAM.